lundi 30 avril 2012

le progrès


Un cours en bloc offert à l’université de Hearst…hummm
Deux possibilités : je m’inscris ou je ne m’inscris pas.
Trois semaines intensives
Quatre professeurs
Cinq raisons pourquoi je me suis inscrite :
La curiosité :    Pour avoir suivi des cours avec Luc et avec Marc, je ne pouvais qu’imaginer ce qu’ils concocteraient avec leurs collègues pour nous offrir un apprentissage unique.  Déjà, à la fin de cette première journée, je n’ai aucun doute que ce sera une expérience des plus enrichissantes.

Le thème :        Le progrès affecte tous les habitants de notre planète d’une façon positive ou négative. Nous vivons trop souvent à des rythmes effrénés et nous ne prenons même pas le temps de penser aux conséquences futures de nos actions présentes. Voulons-nous et pouvons-nous arrêter le progrès?

La réflexion :   Quelle contribution est-ce que je peux faire, en tant que point minuscule sur la carte planétaire, pour assurer la survie de notre espèce?

L’échange :       Découvrir les visions, les valeurs, les craintes et les espoirs d’autres personnes (qui sont pour la majorité plus jeune que moi), afin qu’ensemble nous puissions mieux comprendre les enjeux qui sont à nos portes.

La durée :          Eh oui! J’ose l’avouer! Participer à un cours intensif qui serait terminé après trois semaines? J’embarque! 

Alors, voici ce que je pense du progrès.

 
Pour moi le progrès est une idée qui, au départ, provient d’une volonté d’améliorer l’existence humaine. L’idée s’est transformée en changement et ce changement est perpétuel. Il se produit à des niveaux scientifiques, technologiques, physiques, spirituels, idéologiques, et j’en passe. Chaque avancement apporte un nouveau questionnement. Peut-on le faire plus vite, plus fort, plus haut, plus souvent, plus performant, plus enrichissant? Sûrement, mais pour le bénéfice de qui et aux dépens de quoi? C’est évident que ce qui améliore la condition humaine de certains nuit à celle de d’autres.

Comme le dit si bien Elvis Gratton : Think Big sti! Ce n’est pas de notre faute si on a de gros besoins. C’est ce que le progrès nous a donné…des besoins en masse! Besoin du cellulaire, de l’internet, de la voiture, du lave-vaisselle, d’aliments tellement préparés qu’ils sautent pratiquement d’eux-mêmes dans le four micro-onde, de vacances à la plage, de la brosse à dents électrique, du service à l’auto…et d’une demi-douzaine de petits machins branchés dans chaque pièce pour s’assurer que ça sent bon chez nous!

Même si nous connaissons certains impacts actuels de nos comportements, combien d’entre nous sommes prêts à changer notre petit train-train quotidien ou troquer notre confort pour un brin de conscience humanitaire?
À suivre…

 
               
Bonjour tout le monde!