Un cours en
bloc offert à l’université de Hearst…hummm
Deux
possibilités : je m’inscris ou je ne m’inscris pas.
Trois
semaines intensives
Quatre professeurs
Cinq raisons
pourquoi je me suis inscrite :
La curiosité : Pour avoir suivi des cours avec Luc et avec Marc,
je ne pouvais qu’imaginer ce qu’ils concocteraient avec leurs collègues pour nous
offrir un apprentissage unique. Déjà, à
la fin de cette première journée, je n’ai aucun doute que ce sera une
expérience des plus enrichissantes.
Le thème : Le progrès affecte tous les habitants de
notre planète d’une façon positive ou négative. Nous vivons trop souvent à des
rythmes effrénés et nous ne prenons même pas le temps de penser aux
conséquences futures de nos actions présentes. Voulons-nous et pouvons-nous
arrêter le progrès?
La réflexion : Quelle contribution est-ce que je peux faire,
en tant que point minuscule sur la carte planétaire, pour assurer la survie de
notre espèce?
L’échange : Découvrir les visions, les valeurs, les
craintes et les espoirs d’autres personnes (qui sont pour la majorité plus jeune
que moi), afin qu’ensemble nous puissions mieux comprendre les enjeux qui sont
à nos portes.
La durée : Eh oui! J’ose l’avouer! Participer à un
cours intensif qui serait terminé après trois semaines? J’embarque!
Alors, voici ce que je pense du progrès.
Pour moi le
progrès est une idée qui, au départ, provient d’une volonté d’améliorer l’existence
humaine. L’idée s’est transformée en changement et ce changement est perpétuel.
Il se produit à des niveaux scientifiques, technologiques, physiques, spirituels,
idéologiques, et j’en passe. Chaque avancement apporte un nouveau
questionnement. Peut-on le faire plus vite, plus fort, plus haut, plus souvent,
plus performant, plus enrichissant? Sûrement, mais pour le bénéfice de qui et aux
dépens de quoi? C’est évident que ce qui améliore la condition humaine de certains
nuit à celle de d’autres.
Comme le
dit si bien Elvis Gratton : Think Big sti! Ce n’est pas de notre faute si
on a de gros besoins. C’est ce que le progrès nous a donné…des besoins en
masse! Besoin du cellulaire, de l’internet, de la voiture, du lave-vaisselle, d’aliments
tellement préparés qu’ils sautent pratiquement d’eux-mêmes dans le four micro-onde,
de vacances à la plage, de la brosse à dents électrique, du service à l’auto…et
d’une demi-douzaine de petits machins branchés dans chaque pièce pour s’assurer
que ça sent bon chez nous!
Même si
nous connaissons certains impacts actuels de nos comportements, combien d’entre
nous sommes prêts à changer notre petit train-train quotidien ou troquer notre
confort pour un brin de conscience humanitaire?
À suivre…