mardi 22 mai 2012

Jour 12

Dernière journée et le cours est maintenant terminé. Quel dommage! Ce fut l'expérience la plus enrichissante que j'ai vécu. Chapeau aux profs et à toutes les participantes qui ont partagé leur quotidien avec moi dans cet aprentissage unique.

Jour 11

Question du jour :

Qu'est-ce que le progrès?
Le mot progrès n’a pas la même signification pour tous. Maintenant que le cours est terminé, je comprends mieux que jamais que la réponse à cette question dépend d’où on nait.

Alors, voici comment moi je définis le progrès d’après les échelles suivantes :

Soi : le progrès c’est d’être engagé dans un mode de vie qui ne nuit pas aux autres. Un mode de vie simple et non matérialiste qui tient compte des ressources disponibles autant aujourd’hui que demain. Le progrès c’est aussi de développer un savoir-faire qui favorise le minimaliste.

Communauté : le progrès c’est de maintenir des liens forts entre les personnes qui ont des connaissances à partager et ceux qui veulent les apprendre. C’est aussi de comprendre l’importance d’une économie autosuffisante.

Société ou une nation : le progrès devrait toujours profiter à tous les habitants. Les ressources doivent être réparties équitablement. Le progrès devrait mener à une amélioration des conditions de vie sans toutefois nuire à la condition de vie d'autres nations. Le progrès d’une nation est d’assurer que tous ont accès à l’éducation, à un logis et à la nourriture dont ils ont besoin pour survivre.

 Humanité : le progrès est de prendre conscience des enjeux qui guettent les humains. Avec la mondialisation et la place de l’économie dans la survie de bien des peuples, l’humanité doit adopter des mesures mondiales avec lesquelles tous les humains seraient traités également. En d’autres mots, si l’humanité se dotait d’une conscience, ce serait un bon début.

mardi 15 mai 2012

Jour 10

Réduire notre empreinte écologique!



Jour 10
Retour sur les présentations de Mathieu Roy, Hélène Tremblay, Serge Bouchard, Stephen Downes, David Helfand, Rémi Lessard.

Je trouve ça très intéressant de tenter de trouver un point commun dans ces présentations. C’est un peu comme si on assemblait les morceaux d’un casse-tête. On sait c’est quoi un casse-tête, on se la casse depuis trois semaines…haha!
Non, mais sérieusement, je pense que ce retour en arrière est important si l’on veut mobiliser nos énergies à des actions qui auront des effets positifs dans le processus de changement.
Alors, après avoir relu mes notes et revisité plusieurs blogues, le message que je retiens comme étant un point commun est que, face au progrès, nous avons délaissé les valeurs morales entourant le collectif et privilégié un enrichissement individuel.

En quête de cet enrichissement individuel, nous avons rejeté nos communautés, dénié nos abus et ignoré la souffrance des autres. Nous avons joui de nos possessions, jeté le blâme ailleurs, et nous avons cru l’incroyable. (Pour n’en nommer que quelqu’uns)

Un tel constat s’impose même s’il est à la fois brutal.  Il faut arrêter de faire les autruches et changer notre façon de voir le monde et notre façon de penser. Ce n’est que par ces réalisations que nous pourrons devenir des acteurs engagés dans le changement. 



Jour 9
Retour sur le cours de lundi

Quelle joie d’écouter Serge Bouchard! Je ne sais même pas par où commencer. Il a su, par ses paroles simples et colorées, enrichir notre compréhension et notre connaissance des motivations humaines. 

Ce qui me semble le plus désolant – et le plus stupide – est de réaliser que nous possédons toutes les technologies, les ressources et le potentiel pour nourrir et éduquer tous les enfants de la planète, mais nous les utilisons et les surexploitons pour notre propre contentement.  

Maintenant que j’ai vu la collection de livres que Serge a publiés, j’ai hâte à l’été..je vais en bouffer quelques uns c’est certain, en commençant par le plus récent : C’était au temps des mammouths laineux.

Jour 9

Idée d'engagement pour tous!


Je suis allée discuter avec Manon à La Maison Verte et je vous fais part de ce que j’ai appris. Ceux qui désirent se lancer dans le compostage, mais qui n’ont pas d’utilisation pour leur compost, sachez qu’il sera bientôt possible de l’apporter à La Maison Verte et eux vont l’utiliser.  J’ai aussi appris qu’il est présentement possible d’apporter votre compost au dépotoir municipal. Il y a un contenant à l’entrée, dédié au compost. Celui-ci est ensuite ramassé par un agriculteur de la communauté.

Alors, je n’ai plus de raison valable, de ne pas composter…haha!

samedi 12 mai 2012

Jour 8

Une petite pause!

Je profite de ce beau samedi ensoleillé pour faire une pause et revenir sur la journée de jeudi et notre rencontre avec Rémi Lessard. Qu’est-ce que j’en retiens? Des messages d’espoir, d’inspiration, de connaissances, d’humour et aussi de sagesse. 

De mémoire j’en retiens quelques-uns; de ma plume j’en ai retenu d’autres; au fond de moi j’espère tous les retenir, car ses messages – au-delà de la foi et de la spiritualité – me font réaliser que ce n’est pas dans la complexité que nous nous épanouissons, mais bien dans la simplicité.

Nous avons compliqué notre destin en voulant le simplifier. Le pourquoi s’est transformé en un pourquoi pas? En quête de réponse à cette question, nous avons brouillé le sens de notre existence.

N’est-il pas temps d’essuyer la buée?



vendredi 11 mai 2012


Jour 8
Qui sommes-nous?

Dans l’univers, nous sommes des grains de poussière;
Dans la galaxie, nous sommes des petits atomes;
Sur la planète, nous sommes des espèces;
Dans le continent, nous sommes des peuples;
Dans le pays, nous sommes des résidents;
Dans la province, nous sommes des populations;
Dans la ville, nous sommes des habitants;
Dans la communauté, nous sommes des voisins;

Dans l’essence, nous sommes des êtres de conscience – et souvent d’inconscience – ;
Dans cette conscience, nous sommes des êtres animés de désirs;
Dans ces désirs, nous sommes des êtres détenteurs de choix;
Dans ces choix, nous sommes des êtres responsables des effets;
Dans ces effets, nous sommes des êtres coupables d’indifférence;
Dans cette indifférence, nous sommes des êtres marqués d’indignation;
Dans cette indignation, nous sommes des êtres de volonté;
Dans cette volonté, nous sommes des êtres d’action;
Dans cette action, nous sommes des êtres de conscience      
 – et souvent d’inconscience –.



Jour 8 Je réfléchis sur la question du jour..

jeudi 10 mai 2012


Jour 7

Hummm…je dois choisir quel énoncé est le plus important pour moi.
OK! Réchéflissons! C’est comme l’œil de Friscotte Colomb!..haha!...la majorité de mes compagnes de cours vont se demander de quoi je parle..ahhh la jeunesse…haha!

Bon, j’ai réfléchi et j’en suis venue à la conclusion que l’énoncé le plus important comme piste de solution pour survivre au progrès est définitivement l’éducation. Il faut que l’éducation soit accessible à tous et partout. Nous devons connaitre et comprendre les cultures, les enjeux, les valeurs et les motivations de nos voisins, qu’ils soient à 5 km ou à 50 000 km de nous. Wright a écrit qu’à l’étude des civilisations disparues, on avait constaté que les peuples avaient évolué pratiquement de la même façon, malgré le fait qu’ils étaient séparés géographiquement. Pour moi, ça démontre bien que la nature humaine est à la base semblable. C’est en cours de route, malgré le rapprochement géographique, que nous nous sommes éloignés les uns des autres sur le plan des valeurs, des mœurs et des motivations. Alors, il me semble évident que pour rapprocher les populations à un même constat, celui des pièges du progrès, nous devons rendre l’éducation accessible à tous.

Maintenant, celui qui me semble le moins pertinent..bon ben là j’ai beau réfléchir et réchéflir, je ne peux pas en nommer un..quand même bizarre hein! 

Mais non ce n’est pas bizarre parce que pour moi ces énoncés sont tous reliés. La réalisation d’un engendre systématiquement la réalisation de l’autre, quel que soit l’ordre dans lequel ils se produisent. À mes yeux, leur importance est égale. 

mardi 8 mai 2012


Jour 6

Aille ça pas de bon sens le calibre d’invités que nous avons durant le cours. Aujourd’hui nous avons eu une présentation de M. Daniel Helfand, astrophysicien et président de l’Université Quest. J’avoue que je n’ai jamais aimé la science durant mes années sur les bancs d’école (dans mon jeune temps), mais aujourd’hui c’était fascinant d’écouter cet homme.

Avec ce que je viens de dire, vous vous attendez sûrement à une grande réflexion sur ce que j’ai retenu de son message scientifique. Ou à ce que je parle d’un des autres sujets que Simon nous a suggéré. Mais non! Parce que ce que j’ai retenu du cours et qui me donne l’inspiration est que l’humain peut survivre au progrès parce qu’il est l’espèce qui s’adapte le mieux. Et sur ce point, je sais que M. Helfand a bien raison. Je sais qu’il a raison sur bien des choses, mais celle-là pour moi c’était la plus importante.

C’est dans cette direction que je veux penser. Je veux croire qu’il y a de l’espoir, même si c’est pas pour tous. Moi en tout cas, je sais que je vais faire ma part pour qu’il en pousse partout des ptits Plamondon dans 50, 100 ou 200 ans. Comme Marc disait : on a pas besoin de sauver tout le monde, on a juste besoin de se sauver nous autres. C’est sûr qu’y en a qui écouteront jamais, on ne réussira pas à tous les convaincre. L’idée n’est pas de les convaincre, l’idée est d’agir. On va finir par l’avoir le 100e singe. (Qui a dit ça encore ?) Sinon, tant pis pour ceux qui n’auront pas voulu l’être. Si le président de Google se pète la fraise en allant chercher ses minerais sur les astéroïdes, je m’en fous. Pi ceux qui pensent qu’ils sont en avant de moi parce qu’ils ont plus d’argent, ben on verra ou ils se retrouveront quand leur argent ne vaudra plus rien. Et s’il faut qu’on retourne à un mode de vie rudimentaire sans pétrole ou électricité, je m’en fous aussi parce que je sais que les humains survivaient comme ça avant, donc on est aussi capable de le faire.

Je suis de nature positive et j’ai toujours dit à mes enfants, à part la maladie, tout s’arrange dans la vie. Ça ne s’arrange pas toujours de la façon qu’on voudrait, mais ça s’arrange. Alors, si on sait quelle direction on veut prendre et qu’on se procure les outils pour atteindre notre but, on va l’atteindre. C’est juste qu’on ne s’y rendra sûrement pas en auto…haha !

À demain!





Réflexion sur le cours de lundi


Le cours de ce matin me fait beaucoup réfléchir sur les changements. Nous nous sentons souvent impuissants devant les changements qui se pointent à l’horizon. Nous suivons simplement la cadence et subissons le changement malgré nos réticences et nos objections.

Bien sûr, beaucoup de changements sont positifs dans notre vie. Par contre, ceux que nous subissons à contre coeur sont des changements qui permettent à une hiérarchie au pouvoir de tout faire pour leur propre bénéfice au détriment du nôtre. Quand on regarde les forces qui provoquent le changement, soit les forces naturelles, socioéconomiques et environnementales, l’humain a réussi jusqu’à présent, tant bien que mal, à tirer son épingle du jeu.

 Mais pensons-y deux minutes. Maintenant nous faisons face à de nouvelles forces; la technologie, la mondialisation et les changements climatiques. Si nous laissons les joueurs actuels nous imposer les changements qu’ils envisagent, allons-nous survivre à leurs idioties? Pourquoi rester passifs quand la survie est en jeu?

Il faut être pratiquement aveugle pour ne pas voir que nous sommes à l’intersection sur la route de l’humanité. Quel chemin allons-nous prendre? Nous ne pouvons continuer à suivre ceux qui foncent tout droit vers le désastre. D’un autre côté, si la moitié de nous tourne à gauche et l’autre à droite sans objectifs ou buts précis, on est quand même foutus.

C’est ici que la théorie de M. Downes prend tout son sens.  Un énorme réseau qui permet d’éduquer toute la masse sur les enjeux, les choix, les possibilités et sur l’autonomie de chacun. Quand on donne aux gens l’occasion de penser à un niveau plus élevé et de connaitre les perspectives des autres, ils sont dans une meilleure position pour être en mesure de prendre des décisions éclairées sur les conséquences à long terme et non à court terme.

Je suis, J’ai été, Je peux être, Je serai, Je dois être..toutes ces pensées sont exposées à un nouveau raisonnement parce qu’il nous confronte à une vision différente sur le reste du monde. Et que l’on veuille faire une différence dans notre petit monde local ou dans le monde global, nous avons tous besoin de penser en dehors de la boîte.



Jour 5

 La théorie – simplifiée — de l’éducation selon M. Stephen Downes

To educate is to model and to demonstrate ;
To learn is to practice and to reflect.

Je suis bien d’accord avec la théorie de M. Downes parce que je crois que si l’on réussit à ouvrir la voie à l’éducation pour tous, la planète entière s’en portera mieux. Le partage de connaissances, d’idées et de réflexions permet à chacun de grandir, de comprendre et de reconnaitre les perspectives de l’autre. Cette méthode apporte une réalité humaine au-delà de ce qui se trouve dans les livres. C’est un peu comme mentionnait Hélène Tremblay, ça nous permet de développer de l’empathie envers les autres, de se mettre à leur place. 

L’éducation simplifiée offre la possibilité de remettre en question sa propre vision et ouvre des sentiers non battus dans l’imagination. En donnant une voix à l'ensemble de la population, le modèle d’éducation dont soutien M. Downes favorise le processus de changement qui est nécessaire pour la survie de l’homme. Je pense que c’est un élément clé dans ce qui pourrait être le plus grand revirement de l’humanité. Des personnes de part et d'autre qui s’unissent et se mobilisent vers un but ultime, l’autonomie. Je crois que cela n’est possible qu’avec une éducation simplifiée. Nous avons la technologie et le savoir-faire alors pourquoi ne pas utiliser tout ce que le progrès nous a donné au bénéfice de tous? 

C’est exactement ce que l’on fait avec ce cours en bloc. Tout ce que j’ai décrit se produit dans le cours. Partout les gens peuvent suivre nos blogues et faire des réflexions sur leurs propres perspectives. Je peux dire après la 5e journée de cours que plus les jours passent, plus j’aime cette méthode d’enseignement. J’apprends plein de choses de tout le monde! Quand je lis les blogues de mes compagnes de classe, je vois tout sur un angle différent. Ça me permet de voir les choses selon les perspectives de chacune et j’avoue que ça me fait réfléchir beaucoup sur les miennes. Les personnes qui nous ont fait des présentations l‘on fait selon leur perspective et ça m’a permis de développer ma pensée sur cette société mondiale dans laquelle je vis. Quant à nos quatre guides, ce qu’ils nous apportent est si…..ah pi je garde mes commentaires jusqu’à la fin du cours….haha!