Le cours de
ce matin me fait beaucoup réfléchir sur les changements. Nous nous sentons
souvent impuissants devant les changements qui se pointent à l’horizon. Nous
suivons simplement la cadence et subissons le changement malgré nos réticences
et nos objections.
Bien sûr,
beaucoup de changements sont positifs dans notre vie. Par contre, ceux que nous
subissons à contre coeur sont des changements qui permettent à une hiérarchie au pouvoir de
tout faire pour leur propre bénéfice au détriment du nôtre. Quand on
regarde les forces qui provoquent le changement, soit les forces naturelles,
socioéconomiques et environnementales, l’humain a réussi jusqu’à présent, tant
bien que mal, à tirer son épingle du jeu.
Mais
pensons-y deux minutes. Maintenant nous faisons face à de nouvelles forces; la
technologie, la mondialisation et les changements climatiques. Si nous laissons
les joueurs actuels nous imposer les changements qu’ils envisagent, allons-nous
survivre à leurs idioties? Pourquoi rester passifs quand la survie est en jeu?
Il faut
être pratiquement aveugle pour ne pas voir que nous sommes à l’intersection sur
la route de l’humanité. Quel chemin allons-nous prendre? Nous ne pouvons
continuer à suivre ceux qui foncent tout droit vers le désastre. D’un autre
côté, si la moitié de nous tourne à gauche et l’autre à droite sans objectifs
ou buts précis, on est quand même foutus.
C’est ici
que la théorie de M. Downes prend tout son sens. Un énorme réseau qui permet d’éduquer toute
la masse sur les enjeux, les choix, les possibilités et sur l’autonomie de
chacun. Quand on donne aux gens l’occasion de penser à un niveau plus élevé et
de connaitre les perspectives des autres, ils sont dans une meilleure position
pour être en mesure de prendre des décisions éclairées sur les conséquences à
long terme et non à court terme.
Je suis, J’ai
été, Je peux être, Je serai, Je dois être..toutes ces pensées sont exposées à
un nouveau raisonnement parce qu’il nous confronte à une vision différente sur le
reste du monde. Et que l’on veuille faire une différence dans notre petit monde
local ou dans le monde global, nous avons tous besoin de penser en dehors de la
boîte.
C'est vrai qu'il faut être aveugle pour ne pas se rendre compte de tout ce qui se passe, mais parfois comme on a mentionné dans la classe, c'est plus facile de rester ignorant. Triste à dire par exemple...
RépondreSupprimerJ'aime vraiment les verbes que tu as utilisés: je peux, je dois, je serai.. c'est tout à fait vrai!