mardi 8 mai 2012

Réflexion sur le cours de lundi


Le cours de ce matin me fait beaucoup réfléchir sur les changements. Nous nous sentons souvent impuissants devant les changements qui se pointent à l’horizon. Nous suivons simplement la cadence et subissons le changement malgré nos réticences et nos objections.

Bien sûr, beaucoup de changements sont positifs dans notre vie. Par contre, ceux que nous subissons à contre coeur sont des changements qui permettent à une hiérarchie au pouvoir de tout faire pour leur propre bénéfice au détriment du nôtre. Quand on regarde les forces qui provoquent le changement, soit les forces naturelles, socioéconomiques et environnementales, l’humain a réussi jusqu’à présent, tant bien que mal, à tirer son épingle du jeu.

 Mais pensons-y deux minutes. Maintenant nous faisons face à de nouvelles forces; la technologie, la mondialisation et les changements climatiques. Si nous laissons les joueurs actuels nous imposer les changements qu’ils envisagent, allons-nous survivre à leurs idioties? Pourquoi rester passifs quand la survie est en jeu?

Il faut être pratiquement aveugle pour ne pas voir que nous sommes à l’intersection sur la route de l’humanité. Quel chemin allons-nous prendre? Nous ne pouvons continuer à suivre ceux qui foncent tout droit vers le désastre. D’un autre côté, si la moitié de nous tourne à gauche et l’autre à droite sans objectifs ou buts précis, on est quand même foutus.

C’est ici que la théorie de M. Downes prend tout son sens.  Un énorme réseau qui permet d’éduquer toute la masse sur les enjeux, les choix, les possibilités et sur l’autonomie de chacun. Quand on donne aux gens l’occasion de penser à un niveau plus élevé et de connaitre les perspectives des autres, ils sont dans une meilleure position pour être en mesure de prendre des décisions éclairées sur les conséquences à long terme et non à court terme.

Je suis, J’ai été, Je peux être, Je serai, Je dois être..toutes ces pensées sont exposées à un nouveau raisonnement parce qu’il nous confronte à une vision différente sur le reste du monde. Et que l’on veuille faire une différence dans notre petit monde local ou dans le monde global, nous avons tous besoin de penser en dehors de la boîte.



1 commentaire:

  1. C'est vrai qu'il faut être aveugle pour ne pas se rendre compte de tout ce qui se passe, mais parfois comme on a mentionné dans la classe, c'est plus facile de rester ignorant. Triste à dire par exemple...

    J'aime vraiment les verbes que tu as utilisés: je peux, je dois, je serai.. c'est tout à fait vrai!

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